Les orgues de France
Guebwiller, église Notre-Dame



Orgue Cavaillé-Coll/Mutin (1908)

3 claviers, pédalier. Transmissions mécaniques avec Machine Barker au G.O. 45 jeux.

Composition :


Grand-Orgue:

Bourdon 16'
Montre 8'
Bourdon 8'
Flûte harmonique 8'
Violoncelle 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Cornet V rgs
Plein-jeu IV rgs
Bombarde 16'
Trompette 8'
Clairon 4'


Positif expressif:

Principal 8'
Bourdon 8'
Flûte harmonique 8'
Salicional 8'
Flûte douce 4'
Nasard 2' 2/3
Flageolet 2'
Trompette 8'
Clarinette 8'





Récit expressif:

Quintaton 16'
Diapason 8'
Cor de nuit 8'
Flûte traversière 8'
Viole de gambe 8'
Voix céleste 8'
Flûte octaviante 4'
Octavin 2'
Plein-jeu V rgs
Basson 16'
Trompette harmonique 8'
Basson-hautbois 8'
Voix humaine 8'
Clairon harmonique 4'
Pédale:

Basse acoustique 32'
Principale basse 16'
Sousbasse 16'
Violon basse 8'
Basse ouverte 8'
Flûte 8'
Bourdon 8'
Violoncelle8'
Flûte 4'
Tuba major 16'





Accouplements: G.O./G.O. en 16', Pos./G.O., Rec./G.O., Rec./Pos en 16' et 8', Réc./Réc. en 16' et 4'. Tirasses: G.O., Pos., Rec. Appel anches: Pos., G.O., Réc., Péd. Tutti. Pédale d'orage. Tremblant Récit.


Historique:
L'imposant buffet de cet instrument a été construit par Gabriel Ignace Ritter et Joseph Sporer à la demande de Joseph Rabiny qui installa l'instrument sur 4 claviers (+ Pédale) en 1785. L'instrument était si réussi qu'il est à l'origine du la création d'un atelier de facture d'orgue à Rouffach de Rabiny en 1787. Sa succession fut la célèbre dynastie des Callinet.
En 1917, les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités allemandes.
en 1908, Charles Mutin, successeur de la célèbre facture d'orgue Cavaillé-Coll de Paris à gagné l'appel d'offre sur la totale restauration de l'instrument. Comme l'exigeait l'époque, il fallait restaurer tout cela "à la parisienne" en employant les technologies innovantes: machine Barker, nombreuses possibilités d'appels, accouplements assistés, etc... Les tirants resteront cependant mécaniques. Le positif de dos a été rendu postiche.
Le 28/08/1908, Charles-Marie Widor inaugurera l'instrument en grande pompe.
L'orgue a été parfaitement entretenu jusqu'en 1986.
La maison Schwenkedel entrepris plusieurs réparations d'entretien en 1946, 1966, 1968 et 1973.
Faute de moyens, l'orgue est resté injouable entre 2001 et 2006.
Le facteur Mulheisen a réalisé en 2006 une restauration de fortune en remplaçant la soufflerie d'origine de Mutin, quelques soufflets de la machine Barker et à procédé à un accord.
Mais cette restauration n'est que provisoire, car l'instrument manque vraiment de souffle, de puissance. Il devrait faire l'objet d'une restauration intégrale, de grande envergure... quand les fonds le permetteront.

Remerciements: Gilles Ritz.