Les orgues de France
Roquevaire, église Saint Vincent



Buffet 1827. Orgue Daniel Birouste (1997)

5 claviers de 61 notes et pédalier de 32 notes. Transmissions électriques.

Composition :


Positif:

Quintaton 16’
Principal 8’
Bourdon 8’
Prestant 4’
Flûte à cheminée 4’
Nasard 2’ 2/3
Quarte 2’
Tierce 1’ 3/5
Larigot 1’ 1/3
Fourniture IV rgs
Cromorne 16’
Trompette 8’
Grand-Orgue:

Montre 16’
Montre 8’
Salicional 8’
Unda maris 8'
Flûte à cheminée 8’
Prestant 4’
Gemshorn 4’
Flûte 2’
Sesquialtera II rgs
Plein-jeu VII rgs
Chamade 16’
Trompette 8’
Chamade 8’
Clairon 4’
Chamade 4’
Récit expressif:

Bourdon 16’
Diapason 8’
Cor de nuit 8’
Gambe 8’
Voix céleste 8’
Octave 4’
Doublette 2’
Quinte 1’ 1/3
Mixture IV rgs
Bombarde 16’
Trompette harm. 8’
Basson-hautbois 8’
Voix humaine 8’
Clairon harm. 4’
Grand-Choeur:

Pommer 16’
Flûte à fuseau 8’
Flûte conique 4’
Grande tierce 3’ 1/5
Doublette 2’
Grande neuvième 1’ 7/9
Cornet II - V rgs
Tuba magna 16’
Chamade 16’
Clarinette 8’
Chamade 8’
Chamade 4’
Solo:

Flûte harmonique 8’
Flûte octaviante 4’
Nasard harm. 2’ 2/3
Octavin 2’
Tierce harm. 1’ 3/5
Septième 1’ 1/7
Piccolo 1’
Chamade 16’
Chamade 8’
Musette 8’
Chamade 4’
Pédale:

Soubasse 32’
Grosse flûte 16’
Principal 16’
Soubasse 16’
Flûte 8’
Grande tierce 6’ 2/5
Théorbe 4’ 4/7-3’ 5/9
Flûte 4’
Flûte 1’
Douçaine 32’
Bombarde 16’
Trompette 8’
Chamade 8’
Clairon 4’
Chamade 4’
Chamade 2’

Accouplements: Pos./G.O., Réc./G.O., G.C./G.O., Solo/G.O., G.C./Réc., Solo/Réc. et Solo/G.C. en 16' 8' et 4', Réc./Pos. en 8' et 4', Solo/Pos., G.C./Pos. en 4'. Tirasses: Pos., G.O., Réc., G.C. et Solo en 8' et 4'. Console mobile dans la nef. Combinateur électronique. Division pédale. Crescendos et Tutti programmables. Octave grave, octave aigüe et suppression 8' pour chaque manuel. Fonction replay. Transfert de combinaisons sur disquettes. Tremblant doux: Pos., Solo. Trémolo: Réc., G.C.



Photo: Y. Clémence

Historique: L’histoire de cet orgue commence en 1827, derrière un buffet d’orgue en mitre inversée dont l’entablement est posé à même le sol de la tribune, très haute, sans soubassement. Quoique très tardif, le buffet en sapin, peint en faux noyer, évoque une facture ancien régime. En 1892 François MADER réalise un orgue neuf de 2 claviers et 14 jeux derrière l’ample façade d’origine.

En 1988, l’instrument est à bout de souffle, n’arrivant plus à couvrir le bruit de la soufflerie. Une association dynamique s’est alors constituée pour faire construire un nouvel instrument de qualité, digne de l’édifice et des besoins culturels de cette cité proche de Marseille. Le projet de l’association était de faire construire un grand orgue moderne.

Un des moyens d’affirmer emblématiquement cette volonté de modernité fut d’intégrer plusieurs éléments de l’orgue personnel de Pierre Cochereau et notamment le bloc de 5 claviers fabriqué aux USA à l’image des claviers de sa célèbre console de N-D de Paris.
Un autre moyen fut de s’inspirer, pour la composition, des idées de Jean Guillou.
Enfin, nous avons eu recours aux technologies les plus évoluées, aussi bien pour la console et la transmission que pour l’architecture générale de cet instrument.

Remerciements: David Sénéquier.


Photo: Y. Clémence